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Page:Kahn - Premiers Poèmes, 1897.djvu/61

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I

L’ambre des toisons d’or, le bleu de ses azurs,
L’asyle de son geste affirmateur, les murs
Que sa parole lente, aux traînes de musique,
Bâtit des bons écrins des âmes extatiques
Autour des volontés de gravir les destins,
Et la liqueur d’espoir qu’elle verse aux festins…
Verrai-je, sous ses pieds, blancs ainsi crépuscules,
S’enfuir les cauchemars des lourdes canicules ?