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Page:Kahn - Premiers Poèmes, 1897.djvu/62

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II

Vers l’ondoyance des futurs
À travers les sveltes mâtures
Souffle le vent des aventures
Vers de très brefs déléaturs.
Ô vieux cœur souffrant tordu de tortures !

Dans l’épaisseur de nuit, sans caresse et sans lune,
Chanson du matelot haut perché dans la hune
Berce les longs regrets qui vont pleurer vers une.

Les Atlantides, les Thulés,
Par là-bas, vagues cérulées
Vous les gardez aux envolées
Des goëlands. Les beaux jubilés
Attendant les purs près des mausolées !