Aller au contenu

Page:Kahn - Premiers Poèmes, 1897.djvu/99

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

X

Parc du silence, opacité
Mortelle cécité du soi,
Vers les boudoirs tendus de soie
Volète sa sincérité.

Tout à l’heure, c’était sonorant le bal
Puis, large, la vague aux nappes liliales,
Et l’assourdissement de langueurs filiales,
Et les discrets appels déments du triomphal

Parc du silence où tout est clos,
Un trille lent volète aux cimes,
S’énamourent les purs azymes
De l’âme : argentins discrets tintent déjà grelots,
Course somnambulique aux abîmes.