Page:Klapka - Trois Hommes en Allemagne, traduction Seligmann, 1922.djvu/237

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— Ce n’est pas cela que j’ai dit. J’ai dit que vous l’aviez dit, c’est tout différent. Si vous croyez vous tromper, rebroussons chemin. Cela nous changera, à défaut de mieux.

Alors Marris dressa de nouveaux plans basés sur des calculs inverses et de nouveau nous nous enfonçâmes dans les bois ; et de nouveau après une demi-heure de côtes rudes, nous arrivâmes en vue du même village. Il est vrai que nous étions à une altitude un peu plus élevée et que cette fois-ci il était situé entre nous et le soleil.

— Je pense, dit George, tandis qu’il le regardait du haut de cet observatoire, que c’est la meilleure vue que nous en ayons eue jusqu’à présent. Il n’y a plus qu’un seul endroit au-dessus de nous d’où nous puissions le voir encore. Ce après quoi, je vous proposerai d’y descendre et d’y prendre quelque repos.

— Je ne crois pas que ce soit le même village, dit Harris ; cela n’est pas possible.

— On ne saurait s’y méprendre, avec cette église, dit George. À moins qu’il ne s’agisse d’un cas semblable à celui de cette statue de Prague. Il se peut que les autorités aient différentes copies grandeur nature de ce village et les aient dispersées dans la forêt pour juger où il ferait meilleur effet. Du reste, peu importe. Où allons-nous maintenant ?

— Je n’en sais rien, dit Harris, et cela m’est égal. J’ai fait de mon mieux ; vous n’avez fait que bougonner et m’induire en erreur.