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Page:Koschwitz - Les Parlers Parisiens, 1896.pdf/170

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      Qui dépouille les rameaux verts!
Des roses, sous l’été, les cœurs se sont ouverts,
      Et, du temps, le pas monotone
N’a sonné, dans mon cœur, que le glas des hivers.
5.      Bientôt la mer sera farouche
      Et, telle qu’un monstre qui mord,
      Avec des baves à la bouche,
      Dans ses flancs bercera la mort!
Ah! qu’il revienne, avant que, sur le flot sauvage,
10.Sanglote la clameur des naufragés perdus,
      Ou je mourrai, sur le rivage,
      Les bras vers sa tombe tendus!
— Dieu ne le voudra pas pour l’enfant qui nous aime.
Quelquefois la douleur au cœur met un blasphème!
15.Tout est bien, puisque tu le fis!
      Seigneur, pardonne à ma démence:
      Je vais, dans les yeux de mon fils,
Comme en un ciel plus pur adorer ta clémence.