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Page:L’Écho foutromane, 1880.djvu/19

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bouche collée à sa partie génitrice, et la transporte de son lit dans le salon du bain ; là, elle lui enlève sa chemise, et sans autre gaze pour cacher ce qu’on appelle la pudeur, que le cristal de l’eau, elle la fait pénétrer doucement dans son bain, jusqu’à la superficie de ces deux boutons de rose qui font admirer la beauté de son sein. À peine son corps d’albâtre humoit-il la douceur d’un bain parfumé, qu’on frappe, et bientôt Conine annonce monsieur l’abbé Dru.

Un frisson de plaisir, à cette nouvelle, passe dans tous les membres de la voluptueuse baigneuse ; une rougeur légère lui monte au front ; elle dit à Conine d’introduire l’abbé dans le salon de compagnie, et sans lui donner rien à entendre, de ne pas souffrir qu’il se branle, parce qu’elle n’y trouveroit pas son compte. Conine va trouver l’abbé ; il avoit déjà déchargé une fois, et s’escrimoit de son mieux pour arriver à une seconde éjaculation ; il conjure le poignet de la complaisante Conine devenir à son aide, mais pour cette fois il va le trouver rétif ; Conine le gronde bien fort d’avoir été si prompt à se branler : tandis qu’elle se hâte de le lui défendre, il insiste.

Mais elle, s’emparant de son vit, le lui ôte des

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