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Page:L’Écho foutromane, 1880.djvu/21

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— Elle doit la soupçonner, dit-elle, mais elle ne peut la savoir que par vous ou par moi, et assurément… je vais me hâter de la rendre en état de paroître devant vous.

— Ah ! Conine, reprend l’abbé en la troussant, si tu parvenois enfin à faire mon bonheur, que ne te devrois-je pas ; mais dis-moi, satisfais ma curiosité : a-t-elle le con aussi joli que toi ? son cul est-il aussi ferme, aussi blanc que le tien ? Ah ! laisse-moi, laisse-moi le contempler tout à mon aise.

— Y pensez-vous ? et ne songez-vous pas que si, malheureusement, elle vous soupçonnoit libertin avec moi, c’en seroit assez pour qu’elle vous fît défendre de jamais l’approcher.

Adieu, réfléchissez sur ce que je vous ai dit, elle va venir dans l’instant, ou ce qui me paroît plus vraisemblable, elle va vous faire appeler au sortir de son bain, pour assister à sa toilette. Je tâcherai du moins de vous y faire participer.

— Eh ! Conine, Conine, charmante Conine, que tu es délicieuse.

Il voulut encore l’embrasser, la patiner ; elle s’échappa, et laissa monsieur l’abbé dans une agitation et un désordre incroyables.

Dès qu’elle fut de retour auprès de sa maîtresse,