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Page:L’Écho foutromane, 1880.djvu/60

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Pinelli baissant donc les yeux à l’aspect de ces deux nouveaux athlètes, les arrête sur l’issue de leur haut-de-chausse, où une enflure subite et progressive occasionnée par des mouvemens périodiques et involontaires lui fait aisément discerner ce qui se passoit dans leur intérieur.

Elle n’eut pas besoin de les presser avec beaucoup d’instance à l’accompagner dans son boudoir ; elle prend Arlequin par cette partie saillante qu’elle aperçoit au bas de sa ceinture, l’empoigne avec une assurance héroïque, et sans lâcher prise gagne son escalier. Celui-ci de son côté ne reste pas les deux mains oisives : l’une va farfouiller autour d’une motte rebondie dont elle s’empare, et l’autre s’amuse à voltiger sur deux tétons qu’elle presse de temps en temps. Pierrot joue aussi son rôle avec distinction ; d’une main, relevant la cotte de l’amazone aguerrie, il prend respectueusement la queue de madame, et de l’autre, s’amuse cavalièrement à lui manier le cul, à la claquer, et même à la pincer au point de lui faire perdre contenance.

On arrive de la sorte à l’appartement ; et après les préliminaires pécuniaires d’usage sur lesquels on fut bientôt d’accord, attendu qu’on avait affaire à deux galans hommes, mademoiselle Pinelli