Aller au contenu

Page:L’Écho foutromane, 1880.djvu/61

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 47 —


se laisse tomber sur un canapé très riche, où ses regards lascifs semblent engager au combat les deux vaillans cavaliers qui s’apprêtent à la monter.

Arlequin, le vit bandant, se présente le premier ; la trousse d’une main, cingle vers l’entre-deux, cherche à pénétrer au milieu de ses cuisses, qu’il trouve presque jointes, veut les écarter, y trouve de la difficulté, la belle prétendant qu’elle étoit essoufflée, excédée, et qu’on ne lui laissoit pas le temps de respirer. Il redouble d’efforts ; il y parvint enfin, non sans faire pousser quelques gros soupirs, et alors comme, du pouce et de l’index, il commençoit à entr’ouvrir les deux lèvres vermeilles pour l’introduction virile, elle empoigne d’une main vigoureuse et hardie ce membre qui alloit la perforer, se relève soudain et se tient debout, en disant à ses deux cavaliers, que chez elle on n’enconnoit que les quatre premiers jours de la semaine et que les trois autres étoient réservés au petites œuvres du poignet.

Arlequin stupéfait, ne se sent pas la force de se conformer à cette loi, il ricane ainsi que son camarade Pierrot ; ils insistent l’un et l’autre ; ils la patinent, la branlent alternativement, la gamahuchent, la retournent de toutes manières pour