Et ces tétasses à bas-roulés et falballas !
Et ces bras ! on dirait des sacs de noisettes.
Puisque par dehors tu exhibes ces difformités,
En dessous, vieille harpie, Dieu soit loué !
Tu dois avoir la moniche sur la fourche.
SUR LA GRANDE CHALEUR
Oh ! Dieu ! quelle chaleur ! on ne peut plus manger
On ne trouve de repos nulle part,
On coule en sueur, comme fait un cuisinier,
Quand il a à faire quelque grand dîner.
On ne peut ni rester debout ni marcher,
On ne peut s’amuser à aucun jeu ;
L’hiver, du moins, on se fourre dans le feu,
Quand on veut au grand froid remédier.
La viande, ou bien elle est dure, ou bien elle est passée ;
Les puces vous mangent et aussi les moustiques,
On laisse ses affaires aller à l’abandon ;
Et qui voudrait faire des mamours,
Les femmes ont la moniche tout en sueur,
Et les hommes le cas pendu dans les couilles.
QUI A SOIF BOIT N’IMPORTE OÙ
J’apprends qu’il y en a qui s’étonnent
Que les hommes aillent chez les putains,