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Page:L’Œuvre du patricien de Venise Giorgio Baffo, 1910.djvu/168

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L’ŒUVRE DE GIORGIO BAFFO

Et en voyant que cette fille
Le prenait très bien dans le ventre.

Il commençait à faire noir,
Et chez moi l’ardeur augmentait ;
Je la collai le long du mur,
Sans avoir aucune frayeur.

Entre les jambes elle avait
Une belle et gracieuse moniche,
Qui à la regarder me semblait
Dessinée avec un pinceau.

J’avais mon cas tout préparé ;
Je me mets en position,
À l’instant même je l’embrasse,
Et le lui mets dans la rainure,

Qu’elle eût jamais été baisée
Auparavant, je ne le croyais ;
Cette petite en vérité,
Je la supposais pucelle.

Mais je vis que je me trompais
Et que je formais des idées biscornues,
Parce qu’au moment que je l’enfilai,
Elle serra très bien les cuisses.

Elle était quelque peu ouverte,
Avait une moniche large,
Si bien qu’alors je la reconnus
Pour une belle et bonne putain.

Et cependant j’étais heureux,
Car son minois était gentil ;