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Page:L’Œuvre du patricien de Venise Giorgio Baffo, 1910.djvu/89

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L’ŒUVRE DE GIORGIO BAFFO

Que ce ne soit pas un plaisir de digérer,
Que ce ne soit pas un plaisir de chier ;

Qu’il n’y ait pas de plaisir à voyager,
Qu’il n’y ait pas de plaisir à s’habiller,
Qu’il n’y ait pas de plaisir à entendre un musicien,
Qu’il n’y ait pas de plaisir à se faire bulgariser ;

Tous ces plaisirs-là sont beaux et bons,
Je ne dis pas non, et il y a encore celui
De se gratter les couilles, quand elles vous démangent ;

Mais le plaisir qui de tous est le plus grand,
Qui est supérieur à toutes ces voluptés,
C’est quand l’Oiseau se trouve dans la Moniche.

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Madrigal

Au moment où
À l’orifice
Femelle
L’homme s’apprête
À présenter
Son engin,
Se sent offrir,
Par toute son âme,
La créature
Qui va recevoir
Cet objet si dur,
Avec un plaisir extatique
Une suavissime
Inondation.