Voici maintenant le procédé employé par l’auteur pour obtenir la relation 1). Il dit :
« Construisons une hyperbole (fig. 50) ayant son sommet au point C, équilatère, dont le grand axe soit égal à CA et l’angle des ordonnées égal à l’angle C, conformément à la….. proposition du premier livre des Coniques d’Apollonius (*[1]). Ce sera la courbe BC. Faisons BC = CD (**[2]) et DE parallèle à BC. Je dis qu’on aura . »
« Démonstration. Menons l’ordonnée BZ, on aura . Mais . Or les triangles BCZ et DEC étant semblables, leurs côtés seront proportionnels, de sorte que est à comme à . Mais alors sera égal à \overline{CD}^2, ce qu’il s’agissait de démontrer. »
Voici maintenant comment l’auteur ramène effectivement à cette proposition toutes les précédentes :
1. Troisième proposition d’Ahoûl Rîhân.
Après avoir fait EM = EC (fig. 51), menons de M au prolongement du diamètre une droite MZ égale au rayon, et menons ZD, TC. On aura triangle DCM égal et semblable à triangle CMZ ; donc MC parallèle à ZD, et angle MZD = angle CDZ = angle CTD, conséquemment aussi MZ parallèle à CT, donc , de sorte que dans le triangle rectangle ZCL on aura ZT = TC = TL ; mais c’est à cela que se ramenait cette proposition d’Albîroûnî (voir la note à cette proposition).
2. Proposition de Thâbit.
Après avoir fait EM = EC (fig. 51), menons de D une droite