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Page:L’Esclache - Les Véritables régles de l’ortografe francéze, 1668.pdf/24

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mot, grande, quoi qu’il ſoit ſuivi d’une Conſone ; comme l’on dit grand’ chambre, grand’ chére, &c.

On ajoûte ſouvant une l avec une Apoſtrofe devant on, pour randre la prononſiaſion plus agréable, an évitant la rancontre des Voïéles, comme dans ces faſons de parler, comme l’on écrit ; comme l’on parle.

Anfin cand un Verbe qui ét terminé par une Voïéle précéde il, éle, et on, il faut métre un t, devant ces particules, auec une Apoſtrofe antre-deus, pour randre la prononſiaſion plus agréable, comme dans les paroles ſuivantes, combien ï a-t’il de Commandemans de Dieu ; parla-t’éle de la vertu ; parle-t’on de guerre.

On ſe ſert de l’union, qui ét marquée par une petite lignen, an céte faſon (-) ou cand à la find d’une ligne il faut divizer un mot an deus ; comme propozi-ſion, defini-ſion ; ou pour joindre deus mos an un ; comme trés-mal, bon-heur, mal-heur, Sur-intandant, moi-méme, &c.

Cand on veut ſéparer un Voïéle