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Page:La Messaline française (éd. 1789), 1789.djvu/81

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Je le dis à la duch… qui, dès cet instant, fit ses apprêts pour son départ. Nous apprîmes enfin la réduction de la citadelle, le massacre de Delaunay et Flesselles. L’effroi de la duch… fut à son comble. Oh ! fuyons, chevalier… ils vont m’en faire autant… Soyez mon sauveur… je n’ai plus que vous sur terre qui puisse s’intéresser à mon sort. Ah ! malheureuse, que vais-je devenir ? À ces mots, elle se précipita à mes genoux, baignée dans ses larmes, et s’évanouit.

Il fallut tout le touchant de ce tableau pour me décider à l’accompagner dans sa fuite. La syrene triompha. Je fis rassembler chez elle et chez moi ce que nous avions de plus précieux. Je me déguisai en abbé, et nous partîmes.

Nous fûmes arrêtés à Sens. On nous demanda ce qu’il y avoit de nouveau