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Page:La Messaline française (éd. 1789), 1789.djvu/82

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à Paris. Ma présence d’esprit ne m’abandonna pas dans une circonstance si critique. La duch… pâlissoit et étoit prête à se trouver mal. Je tremblois qu’elle ne nous fît reconnoître : je détournai de dessus elle l’attention de ces curieux trop indiscrets, en leur disant des horreurs de celle même qu’ils tenoient entre leurs mains. — La meilleure nouvelle que je puisse vous apprendre, c’est que cette coquine de Pol… et toute sa sequelle est en fuite. On court après eux, &c. Ils jettèrent tous un cri de joie. Heureusement ils ne savoient pas encore qu’on arrêtoit toutes les voitures de ceux qui n’étoient pas munis de passeports. Ils nous laissèrent aller, nous comblant de bénédictions pour la bonne nouvelle que nous leur avions annoncée.

Nous prîmes des chemins détournés,