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Page:La Morlière - Les Lauriers ecclésiastiques.djvu/42

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nétrer dans son azyle, & mille autres fadeurs de cette nature, auxquelles elle se rendit, après beaucoup de résistance cependant, mais non pas autant qu’il en auroit fallu pour m’en imposer ; oh ! pour le coup M. le Docteur de Sorbonne ouvrit les yeux ; ouais, dis-je en moi-même, on m’a vu, on s’est retiré de la fenêtre, on n’ignore point mes promenades dans le parc, & on se fait ordonner des bains en conséquence, ne voudroit-on point troquer l’Oncle pour le Neveu ? si cela est, j’y tope, l’occasion est trop belle, on ne me verra pas faire faux bond à ma robbe, succeder à un Prélat ! un simple Soudiacre ! peut-on entrer dans le monde par un plus bel endroit !

Telles étoient les petites réflexions & les arrangement que je faisois in Petto ; ce n’étoit pas le plus mauvais raisonnement que j’eus fait, depuis