Page:La Saga de Fridthjof le Fort, trad. Wagner, 1904.djvu/40

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et lourde, s’attache volontiers aux interprétations de Rafn. Les annotations ont trop vieilli pour être consultées avec un réel profit. — W. Calaminus, Sage von Frithjof dem Starken, nach der alten Volkssage übersetzt, dans le « Archiv für das Studium der neueren Sprachen und Litteraturen » de Herrig (T. 34, pp. 1-28). Braunschweig 1865. Valeur très médiocre. — G. von Leinburg a traduit des fragments dans son savant ouvrage sur E. Tegnér (Tegnér’s Frithjofs-Sage. Text mit gegenüberstehender Uebersetzung in Prosa und vollstândiger Geschichte des Werkes u. s. w. Frankfurt a./M. 2. Aufl. 1872 ; 12. Aufl. Leipzig, 0. Leiner). — W. Leo, Die Sage von Fridthjofr dem Verwegnen. Aus dem isländischen Urtexte übersetzt. Heilbronn 1879. D’après le texte des Fornaldar sögur cité plus haut. Trad. correcte en ce sens qu’elle rend fidèlement le sens de l’original. Mais elle n’est pas assez littérale ; le langage naïf et énergique du modèle est sacrifié dans une large mesure à la façon moderne de raconter, et ainsi l’impression de l’original se trouve en grande partie effacée. — Beaucoup meilleure sous ce rapport est la traduction de J. C. Poestion, Fridthjofs Saga. Aus dem Alt-Isländischen. Wien 1879. S’attache davantage au texte et rend avec beaucoup d’habileté et avec toute l’exactitude possible la simplicité et la saveur de l’original. Leo et Poestion donnent à la fin de leurs livres les éclaircissements indispensables à l’intelligence du récit. — A. Jäcklein, Die Frithjofsage, aus dem Altnordischen übersetzt. Progr. Straubing 1882. Bonne traduction. Dans les nombreuses annotations qui accompagnent le texte, l’auteur a négligé certains côtés originaux de l’esprit scandinave et n’a pas suffisamment tenu compte des travaux de ses devanciers. Les rapprochements avec le latin et le grec ne sont pas dépourvus d’intérêt.