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Page:La Vérité sur Tahiti - Affaire de la Roncière.djvu/56

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trouver chez elle, pour conclure des traités réciproques d’extradition. »

C’est à l’époque de ce voyage que Boyer profita de cette absence pour dénoncer M. de la Roncière, comme s’étant enfui de l’île alors qu’on craignait une révolte des Chinois.

De qui est émanée la note calomnieuse de l’Advertiser ? Du sieur Longomazino, l’ami le plus intime de Boyer et consorts

L’enquête aura à étudier plusieurs centaines d’articles dans ce genre, qui, à côté de l’Empereur et de M. de la Roncière traînés dans la boue, élèvent sur un piédestal antique Boyer, Longomazino et leurs vertus.

Ah ! je comprends que l’on m’ait menacé de destitution si je persistais à vouloir porter ces plaintes aux pieds de Sa Majesté l’Empereur, comme envoyé de M. de la Roncière et de la reine de Taïti…

Il faut que justice se fasse, soit contre nous, soit en notre faveur.

Deux mots et j’aurai terminé :

Un officier du d’Entrecasteaux a adressé aux journaux d’Amérique le récit odieusement dénaturé de la condamnation à mort de quatre Chinois d’Atimaouo et de l’exécution de l’un d’eux.

Il y est affirmé : 1° Que le directeur de la plantation d’Atimaouo, ayant exigé quatre têtes de M. de la Roncière et du tribunal criminel, ces quatre têtes ont été accordées.

2° Que M. de la Roncière, le soir même de la condamnation, plaisantait agréablement sur les quatre têtes qui allaient tomber.

3° Que devant une cour d’assises qui se fût respectée, il n’y eût eu qu’un Chinois de condamné.

4° Que grâce au Conseil d’administration qui n’avait pas les