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Page:La belle Cauchoise, 1788.djvu/44

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toute bouillante du con… Grand dieu ! quelle volupté nous ressentîmes.

Nous répétâmes ce petit jeu trois fois dans le même jour : est-ce trop ? C’était une nouveauté bien intéressante pour moi,

Nous continuâmes ainsi pendant un mois, au bout duquel Prudence me dit qu’elle voulait m’instruire à fond : Croyez-vous, ajouta-t-elle, qu’on ne puisse prendre du plaisir que par le meuble du devant ? Je répondis que je ne croyais pas la chose possible autrement.

— Je vois bien, poursuivit la nonne, qu’il faut encore quelque-unes de mes leçons ; apprends donc, ma mignonne, qu’il est une autre route pour le plaisir, aussi voluptueuse que celle du con pour le moins… le cul, le croiras-tu, est cette heureuse et charmante route. Si tu avais été dans l’état où je me suis trouvée, tu avouerais sans doute malgré les préjugés, que la volupté est aussi grande de ce côté-là que lorsque l’on nous exploite par le con ; tu en conviendras si tu veux y réfléchir ; compare un instant les deux meubles ; à peine nous a-t-on foutu une première fois que notre con vient[ws 1] propre à recevoir

  1. Note de Wikisource : Il faut lire ici "devient" et non "vient" cf. édition de 1822, pp. 43-44 : Gallica