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Page:La belle Cauchoise, 1788.djvu/74

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cul de la fillette et fit faire à cette partie des petits mouvements très-prompts, dont l’issue ne paraissait pas très-équivoque. Elle n’avait plié ses jambes que fort peu, elle put donc aller en avant et lui échapper ; ce même instant ne nous fit voir aucune agacerie de la part du petit égrillard, c’est-à-dire de la part du petit garçon, car la péronelle se conduisit toujours en fille modeste ; mais le moment d’après nous commençâmes à observer tout le jeu que nous avions déjà vu et qui fut répété à bien des différentes reprises ; l’égrillard, après s’être muni l’estomac de quelques bonbons. Le chaud amant qui s’aperçut peut-être que le moment favorable était arrivé, se jeta avec une nouvelle ardeur sur sa maîtresse qui, pour la forme parut vouloir s’échapper. L’égrillard passionné tint ferme et ne l’abandonna pas ; la donzelle se vit alors contrainte de céder, en fut pour une fouterie qui ne finissait pas.

On voyait aussi aux deux extrémités de ce salon, deux tablettes dorées et surmontées d’un groupe de fouteurs en sculpture. Dans chacune de ces tablettes on avait réuni une collection d’ouvrages dra-