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Page:La belle Cauchoise, 1788.djvu/75

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matiques et autres, propres à inspirer du goût aux personnes qui composaient cette fête superbe.

Pour ne laisser rien à désirer aux lecteurs de l’invention générale d’un pareil amusement, qu’il voie le grand Catalogue de la bibliothèque des fouteurs, divisé en deux parties : La première remplie par l’histoire et la poésie érotique, l’autre était uniquement consacrée à la dramaturgie du même genre.

On n’avait pas omis de placer des tablettes en musique, sur lesquelles on avait eu soin de noter, comme une espèce de vaudeville, les paroles suivantes :

                    CHANSON.

Foutons tous tant que nous sommes
Et laissons-nous foutailler ;
Le plus grand plaisir des hommes
Réside en ce seul métier.
Faisons si bien que la fouterie,
            Avant la mort,
Nous serve toujours pour l’autre vie
            De passeport.

Ce couplet avait été distribué à tous les convives en entrant, par ce moyen tel foutait qui chantait et tel chantait qui bandait à l’aise. Peut-on rafiner au dessus de

5.