Aller au contenu

Page:Labriolle - La Réaction païenne, 1934.djvu/487

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

CHAPITRE II

LA LITTÉRATURE CATHOLIQUE DE « QUESTIONS »
CE QU’ELLE CONSERVE DES OBJECTIONS PAÏENNES

I. Origines lointaines de cette forme littéraire. — II. Pourquoi le christianisme l’a si largement utilisée. — III. Eusèbe de Césarée. — Les Quaestiones Veteris et Novi Testamenti. — IV. Le « Pseudo-Justin ». Son origine. — V. Son contenu. — VI. Avenir de ces discussions, où la pensée païenne s’est largement infiltrée.

I

Si nous avons pu retracer d’une façon suffisamment précise les étapes de la réaction anti-chrétienne, du ier au vie siècle, considérée non pas chez les hommes de gouvernement, mais chez les hommes de pensée, c’est grâce aux copieuses et loyales citations des écrivains d’Église.

Or, il est une forme littéraire qui, à partir du ive siècle, prit un essor remarquable et nous a conservé également une documentation précieuse.

Ce sont les « Questions ».