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Page:Laforgue - Œuvres complètes, t4, 1925.djvu/13

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VII
INTRODUCTION

la communication de mainte lettre inédite et qui, depuis trente-cinq ans, a, mieux que quiconque, servi la mémoire de Jules Laforgue. Avec une complaisance et un empressement dont nous lui sommes vivement reconnaissants, M. Auguste Marguillier nous a fourni mainte précision fort utile en ce qui touche les lettres adressées à Charles Ephrussi. Il est regrettable, en revanche, que des scrupules respectables, mais qui nous semblent extrêmes, aient engagé M. Paul Bourget à ne point mettre au jour les lettres nombreuses et d’un intérêt certain qu’il reçut de l’auteur des Complaintes durant la même période ; nous n’en sommes pas moins reconnaissants envers notre maître et ami M. Henri de Régnier et notre ami Gérard Bauer des démarches qu’ils voulurent bien faire à cet effet auprès de M. Paul Bourget.

Il faut également déplorer que M. Gustave Kahn n’ait pas cru devoir remplir la promesse qu’il nous avait faite de nous communiquer les lettres qu’il avait reçues de Jules Laforgue.

Au cours de cette correspondance, qui s’étend ici de septembre 1881 à août 1887, c’est-à-dire des débuts de