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Page:Laforgue - Œuvres complètes, t4, 1925.djvu/141

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LETTRES 1881-1882

XXIX

À Mme MULLEZER

Mercredi [mars 1882].

Madame, cher Confrère, chère Amie, chère Madame et Amie (?)

(Mon gosier de métal parle toutes les langues.)

J’ai eu votre longue lettre hier soir (je rentre du cirque). — Très sincèrement, cela m’a enthousiasmé. — Vous êtes quelqu’un, vous comprenez tout et décidément (surtout par ambition et par vision) vous êtes de la bonne race.

(Et tout de suite, pour m’en débarrasser, merci mille fois des timbres et de l’assurance que vous n’avez pas de correspondant au Caire, pays où l’on fabrique des minarets pour ciels indigo.)

Ce que vous me dites de l’état de notre ami *** ne m’étonne guère ; mais pourquoi s’en effrayer, qui de nous n’est pas un peu névrosiaque ? Comment finira *** ? Comment finirons-nous ? Comment