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ŒUVRES DE JULES LAFORGUE

XLVII

À Mme MULLEZER

Toujours Coblentz,
mardi [18 juillet 1882].
Madame qui êtes mon amie,

Vous savez qu’il y a des moments bien durs dans la vie des peuples.

Bref, je ne serai à Paris ni dans huit jours ni dans vingt.

Tout est bouleversé.

Nous quittons Coblentz mardi prochain pour Hombourg, près de Francfort-sur-le-Mein. Nous y restons quinze jours, et alors nous allons à Babelsberg, résidence près de Berlin.

Je ne serai à Paris qu’en septembre.

Est-ce un bien ?

Est-ce un mal ?

C’est. — Voilà tout.