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Page:Laforgue - Œuvres complètes, t4, 1925.djvu/206

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ŒUVRES DE JULES LAFORGUE

Il y a dans ce volume un sonnet intitulé : Spleen.

Les cloches qui tintaient…

Savourez-le. Je vous le dis sincèrement, Baudelaire n’a rien de plus beau.

J’ai oublié de vous dire qu’ayant quitté Coblentz le 25 juillet, nous avons passé quinze jours au château de Hombourg, une ville pleine d’Anglais, une ville adorable, où j’ai commencé une nouvelle l’ayant pour décor — l’histoire d’une petite Russe épileptique.

Je serai sûrement à Paris dans une semaine, et je n’y resterai pas plus d’une semaine. J’irai à Tarbes, dans les Pyrénées. Il me tarde de voir vos soirées. Vous m’offrez des amis mais pas de femmes. Pas de femmes, soit, oh ! j’aime mieux, mais alors, pas d’amis non plus. Donnant, donnant.

Qu’allez-vous donc lire Roméo et Juliette à Riom ! C’est de l’insenséisme ! de l’ataraxie locomotrice ! c’est d’un Bouvard et Pécuchet inimaginable.

Êtes-vous toujours la même ? Je me méfie. N’est-ce pas dans un pays auvergnat qu’il y a des sources pétrifiantes ?

Et votre volume, ô mésange en robe rouge ?

Plus de nouvelles de Henry. Je crois qu’il est amoureux de Mlle de Lespinasse.