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Page:Latocnaye - Promenade d’un Français dans la Grande Bretagne, 1795.djvu/164

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A douze milles de Burton il y a un autre village beaucoup plus considerable, appellé Barton. C’est la que l’on traverse l’Humbre, presque à son embouchure ; cette riviere peut avoir dix a douze milles de large.

Le diable, qui me poursuit partout, a si bien fait, que la personne a qui j’étais recomandé a Hull est morte la veille de mon arrivée, et ne devait être enterrée que trois ou quatre jours après ; son associé, Mr Fanley, malgré le trouble que lui causait le mort de la veuve Stephenson a eu la bonté de m’accueillir, et de me fournir de lettres de recommendation pour York et Newcastle, en me disant qu’il esperait que ses amis feraient pour moi ce que sa position ne lui permettait pas de faire.

Hull est une petite riviere, qui se jette dans l’Humbre, et dont le nom passe communément a la ville, qui s’appelle Kingston. Il n’y a qu’un bassin, mais il est infiniment plus considerable qu’aucuns de ceux de Liverpool. L’eau y est également retenue a la marée basse par des écluses. Une vieille citadélle avec quelques vieux canons, défendent l’entrée de la riviere ; on voit au milieu de la place une statue dorée de peu de mérite de