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Page:Latocnaye - Promenade d’un Français dans la Grande Bretagne, 1795.djvu/225

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cité de son revenu, ce qui n’est pas nouveau dans tout pays.

Le bords de la Clyde me semblerent très intéréssants, et fort bien cultivés. A quelque distance de la place ou venait finir la muraille Romaine, vient aboutir le fameux canal qui traverse l’isle. Les marchands de Glasgow, qui étaient forts intéressés a l’avoir chez eux, y ont fait une branche, qui vient joindre la ville.

Aussitot que j’y fus arrivé je pris une chambre garnie pour me guérir a l’aise ; et recevant beaucoup de politesse des personnes a qui j’étais recommandé, je pris mon mal en patience, et me tins tranquille.

Glasgow est une très belle place ; les rues sont larges, et ne manquent pas d’ornements. On y voit même de fort beaux édifices, particulièrement un marché de viande, qui ressemble plutôt a une jolie salle de spectacle ; quelques belles églises, entr’autres St. Andrews, dont tous les bancs sont faits en bois d’Acajou, de la plus grande nétteté. Le portail est vraiment noble, mais a le même défaut que le St. Andrews d’Edimbourg, il est défiguré par le clocher qui est placé dessus. Cependant le grand