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Page:Latocnaye - Promenade d’un Français dans la Grande Bretagne, 1795.djvu/249

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sente, ainsi qu’il se pratiquait a la grande Chartreuse en France, après y avoir reçu l’hospitalité.

Je ne l’ai jamais vu ! il est mort avant que je ne vins dans ce pays, mais il m’est flatteur d’avoir une occasion de rendre hommage aux efforts des talens, guidés par la bienveillance.

On voit a quelque distance un pont bâti sur un torrent rapide, a l’instant de sa chute ; il peut etre élevé d’un centaine de pieds. Puis je fus me presenter chez un ministre a quinze ou vingt milles plus loin. Si dans le fonds des provinces de France un voyageur s’était arrêté chez un curé de campagne il l’eut trouvé j’imagine un bon humain, mais c’est tout ; ici je fus reçu, et l’on me parla sur toutes éspéces de sujets, avec la politesse d’un homme du monde, on m’y donna deplus de très bons erremens pour la course que j’avais envie de faire, meme pour les parties les plus éloignées.

L’ancien chateau de Dunnotar est très extraordinaire, sur le bord de la mer, presque entouré d’eau, et situé sur un roc escarpé que les habitans appellent avec juste raison Plum Pudding Rock, car il lui est tout a fait semblable, par la singuliere incrustation de cailloux de différents formes, grosseur,