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Page:Le Braz - Au pays des pardons, 1894.djvu/178

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RUMENGOL, LE PARDON DES CHANTEURS


Hac ar c’henvid da steuïn ouz va fenn-baz déro[1].

Désormais, il ne s’éloigna plus de Pleumeur, si ce n’est pour accomplir annuellement deux pélerinages auxquels il demeura fidèle jusqu’au bout, quoi qu’on fit pour l’en détourner : le premier au Ménez-Bré, où s’élève la chapelle de saint Hervé, patron des bardes ; — le second à Rumengol, rendez-vous traditionnel des chanteurs.


VI


… Il s’est assis en face de moi, auprès de la fenêtre ouverte par où nous arrive à petites bouffées la délicieuse fraîcheur de la nuit.

… « — Oui, pourquoi ce pardon s’appelle-t-il le pardon des chanteurs ? Vous me le direz peut--

  1. Les araignées peuvent tisser leur trame autour de mon penn-baz de chéne.