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Page:Leconte de Lisle - Derniers Poèmes, 1895.djvu/197

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Tu cédais, Véronique, à ce divin transport
Plus doux que la bonté, plus puissant que la mort,
Et qui, du jour où Dieu pétrit l’humaine fange,
Dans le sein de la femme a mis le cœur de l’ange !
L’amour, l’amour sauveur, l’ardente charité,
Te couronne aujourd’hui dans l’immortalité,
Ô courageuse femme, et t’inonde de gloire,
Et l’homme de ton nom parfume sa mémoire !



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