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Page:Leconte de Lisle - Derniers Poèmes, 1895.djvu/212

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Et le Sauveur s’abîme en son angoisse immense.
Les bourreaux ont fini leur œuvre de démence :
Les clous grossiers, heurtés par les marteaux de fer,
L’attachent au supplice en transperçant sa chair...
C’en est fait ! Vision lamentable et sublime,
On dresse avec lenteur la croix, et la victime,
Et le haut Golgotha, déjà purifié,
Présente à l’univers le grand Supplicié !



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