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Page:Leroux - Les Étranges Noces de Rouletabille, 1918.djvu/348

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LES ÉTRANGES NOCES

dit devant moi, un soir où elle avait un peu trop abusé de la vodka…

— Ah ! elle se s…

— Si ce n’était que ça !… mais elle fume ! elle fume !

— La cigarette !… Ça n’est pas grave !…

— Non, la pipe !…

— La pipe !…

— La pipe d’opium !.. Et comment !…

— Oui, elle n’en a plus pour longtemps…

— Eh bien ! elle me fait son héritier… et je me décide à fonder un journal… Voulez-vous être mon second ?

Rouletabille ne répondit pas, mais Vladimir vit qu’il le considérait d’un certain œil… d’un œil qui visait certainement son fond de culotte, et, prudent, se rappelant certain geste qui l’avait un peu humilié, et, ne voulant point que Tondor, dans toute sa splendeur, eût encore à rougir de lui, il s’éloigna tout doucement, à reculons…

— Quel type ! sourit Rouletabille.

Et il alla rejoindre Ivana qui l’attendait avec impatience.