Aller au contenu

Page:Leroux - Les Étranges Noces de Rouletabille, 1918.djvu/373

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


XXXI

DERNIER CHAPITRE OÙ IL EST DÉMONTRÉ QUE « UN ET UN FONT UN ! »



Il n’y avait plus personne sur le banc de pierre…

Alors Rouletabille appela fort dans la nuit :

— Athanase !…

Et Ivana appela : « Athan… ! » mais sa voix se brisa.

Rien ne leur répondit qu’un lointain écho ; mais ils voulaient être forts, et toujours en se tenant par a main, ils s’avancèrent jusqu’au banc de pierre, ils en firent le tour, ils écoutèrent un instant le frisson des feuilles et des branches, puis Rouletabille dit :

— C’est le vent !…

Ivana répéta plus bas : « C’est le vent ! et ils rentrèrent dans la villa en tournant la tête à chaque pas pour voir ce qui se passait derrière eux, mais il ne se passait rien qu’un peu de frisson de vent !…

La porte refermée, ils regagnèrent les chambres du premier étage, retournèrent à la fenêtre et eurent