n’avons pas porté nos méditations aux pieds du meurtrier du dieu de l’amour (Çiva) et pourtant c’est notre seul moyen de délivrance.
84.
Il n’est pas pour moi de différence essentielle entre Çiva, le maître des mondes, et Vishnu, l’âme de l’univers ; cependant ma dévotion s’adresse à celui qui porte pour diadème un croissant (Çiva).
85.
Quand serons-nous assis avec bonheur et le visage sillonné de larmes de joie durant les nuits silencieuses sur un banc de sable de la rivière du ciel (le Gange), éclairé par les pâles clartés de la lune rayonnante, nous éloignant avec effroi de la diversité des apparences matérielles et criant à haute voix Çiva ! Çiva ! Çiva !
86.
Quand est-ce que, tous nos biens étant épuisés, nous nous rendrons, le cœur rempli d’une tendre compassion et rappelant à notre souvenir combien l’expérience des choses mondaines est vaine et pénible, dans une forêt sacrée où nous