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Page:Lobatchevski - La Théorie des parallèles, 1980.djvu/21

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me propose d’établir ici jusqu’au développement des équations entre les angles et les côtés des triangles tant rectilignes que sphériques.

23Étant donné un angle quelconque on peut toujours trouver une distance telle que l’on ait

Soient et (fig. 10) deux droites formant, à leur intersection l’angle aigu Prenons à volonté sur un point
Fig. 10
de ce point abaissons perpendiculaire sur faisons élevons en la perpendiculaire et continuons ainsi jusqu’à ce que nous arrivions à une perpendiculaire qui ne rencontre plus C’est ce qui doit nécessairement arriver ; car, si la somme des trois angles du triangle est égale à cette somme, dans le triangle sera égale à dans le triangle elle sera moindre que (prop. 20), et ainsi de suite, jusqu’à ce qu’enfin elle devienne négative, auquel cas il serait impossible de former un triangle. La perpendiculaire pourrait être celle-là même qui forme la limite entre les perpendiculaires plus voisines du point qui rencontrent et les perpendiculaires plus éloignées qui ne le rencontrent pas. Dans tous les cas, il doit exister une telle perpendiculaire-limite lorsqu’on passe des perpendiculaires sécantes aux perpendiculaires non sécantes. Menons maintenant par le point la droite faisant avec l’angle aigu et située, par rapport à du même côté que le

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