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Page:Londres - L’Âme qui vibre, 1908.djvu/178

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L’ÂME QUI VIBRE


Et mon âme attendit en se voilant la face.
Pendant que j’absolvais la pénitente en grâce,
Et que l’air frais du soir incitait au repos,
Sainte, elle se plongea dans son ferme propos
En me disant tout bas d’une voix calme et claire :
« Je te demanderais de porter à ma mère
« Ces aveux que, depuis longtemps, je lui devais. »

Je choisis, pour cela, le jour que vous savez.

Août 1905.