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Page:Londres - L’Âme qui vibre, 1908.djvu/50

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L’ÂME QUI VIBRE


Où l’on vient reposer son front après l’orage ;
C’est la fontaine claire où l’on vient, en courant,
Boire l’oubli du monde et de son concurrent.
Gardez donc votre amie, ô mes bons camarades !
Sans elle vous seriez d’incurables malades.

Puis, à qui diriez-vous, les soirs : « J’ai du chagrin ! »
Et qui vous répondrait : « Mais voyons, ce n’est rien ! »

Gardez la quoiqu’on pense, allez, car, dans la vie,
Rien ne vaut dans sa main la main de son amie.