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Page:Londres - L’Âme qui vibre, 1908.djvu/57

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Ton agrafe, d’ailleurs, glissant de ta ceinture,
Te fera voir soudain,
Que tu t’y prends bien tard pour garder de l’injure
Le marbre de ton sein.

Aussi tu laisseras délacer ton corsage ;
Et tes cheveux, bientôt,
Sur ton corps dévoilé seront ton seul ombrage.
Ton unique manteau.

Alors, je te prendrai dans mes bras pleins de sève,
Et, t’éloignant du jour,
Nous laisserons partir nos âmes vers le rêve,
Et nos corps vers l’amour.