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Page:Londres - Pêcheurs de perles, 1931.djvu/196

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— Doubai seulement !

After finish ?

— Après fini !

All right !

C’est tout ce qu’il nous avait dit depuis le départ, et tout ce que nous lui avions répondu.

Le cargo piquait en pleine mousson. Six jours comme ça, Safar al rheir !

Le sixième jour, l’après-midi, vers 2 heures, l’océan se rétrécit. Nous étions dans les derniers milles de la mer d’Oman. La veille, derrière nous, nous avions laissé le sultanat de Mascate. Nous avancions le long d’une côte sauvage. L’horizon devenait de plus en plus étroit. Le cargo vira. Alors, nous barrant le chemin, de puissants rochers surgirent comme les assises d’une porte monumentale qui manquait. C’était l’entrée du golfe Persique.

Le lendemain, au petit matin, nous rencontrâmes des bateaux perliers sur les bancs. À notre gauche, la côte des Pirates. Dans une heure, nous serions en vue de Doubai.

Bientôt, en effet, une longue ville apparut.

— Doubai ! dit le commandant maître-avant-Dieu.

— Oui !

Finish !

— Fini.