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Page:Longfellow - Évangéline (trad. Poullin), 1911.djvu/28

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La belle génisse d’Évangéline (page 24).
leur dit : « Soyez les bienvenus ; viens, Basile, mon ami, viens t’asseoir près de la cheminée, où ton absence fait toujours un vide ; prends sur la planche, au-dessus de ta tête, ta pipe et le pot de tabac. Tu n’es vraiment toi-même que lorsque ta bonne figure souriante rayonne au milieu des spirales de fumée de ta pipe ou de ta forge. »

Alors Basile prit sa place habituelle au coin du feu, puis il répondit : « Tu as toujours le mot pour rire, Bénédict, et tu es de la plus joyeuse humeur, même quand les autres sont assaillis par de sombres pressentiments, et ne prévoient partout que désastres et malheurs. On dirait, à te voir si heureux, que tu ramasses chaque jour un fer à cheval. »

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