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Page:Longin - Voyage a la Guadeloupe, 1848.djvu/228

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entretenues, leur avoir est en rapport avec la générosité ou les moyens de leurs galants.

Ces cases sont ordinairement divisées en deux parties ; ils appellent la première la salle, la seconde est la chambre.

Voici l’inventaire de la case d’un vieux nègre qui avait travaillé cinquante-six ans pour son maître, sans en être plus riche, comme on va le voir. Il avait donc,

Dans la salle :

Une mauvaise petite table ;
Un vieux pot de sucrerie pour conserver son eau ;
Une grosse calebasse pour aller puiser de l’eau à la rivière ;
Un bout de planche appuyé sur deux pierres, servant de siège ;
Quelques pierres servant d’âtre (ces cases n’ont point de cheminée) ;
Un pot, une petite soupière et une cruche en terre ;
Quatre petites calebasses servant pour boire et manger ;
Un sac de latanier pour presser la farine ;