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ix
mes fleurs poétiques.
Je vous vis croître avec amour ;
Je pris soin de votre jeune âge,
Vous défendis contre l’orage
Et contre les ardeurs du jour.
Je fus bien payé de mes peines ;
Fuyant les soucis importuns,
Je trouvai dans vos frais parfums
L’oubli des tristesses humaines.
À mon cœur souvent affligé,
Frêles fleurs rouges, blanches, roses,
Vous disiez d’ineffables choses
Dans votre langage imagé.