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Page:Loti - La troisième jeunesse de Madame Prune, 1905.djvu/260

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XLIII



2 juillet.

Madame L’Ourse, elle, n’a point grandi comme la mousmé Inamoto, mais il me semble qu’elle s’est encore défraîchie et que son sourire, toujours prometteur, me montre des dents plus longues. Cependant je continue de fréquenter sa vieille petite boutique, aux poutres noircies et mangées par le temps, d’abord parce qu’elle est sur le chemin de la nécropole surplombante, à presque dans son ombre, ensuite parce qu’on y trouve maintenant ces beaux lotus, qui sont incomparables dans les vieux cloisonnés de ma chambre de bord. — Je suis persuadé que cer-