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Page:Loti - Le désert, 1896.djvu/142

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scurité et des bêtes rôdeuses, sont venus s’agenouiller autour de nos feux ; nos Bédouins — fantômes blancs ou noirs que l’on distingue encore dans la transparence nocturne — font pieusement leur dernière prière avant le sommeil, prosternés sur le sable de cette plage perdue. Et le vent, tout à coup plus fort et plus froid et plus âpre, commence à tourmenter nos tentes…