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Page:Louÿs - Trois filles de leur mère, 1979.djvu/145

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— Tu es sur moi et tu le demandes ?

— Dis-moi ce qui te fait bander ? Est-ce ma peau ? mes poils ? mes tétons ? mon cul ? ma bouche ? Quoi ? Dis-le.

— Ta peau.

— Mais elle banderait bien dans ma bouche, cette queue-là. Tu me l’enverrais bien dans la bouche, ton foutre, hein ? Il y a trente-six heures que je t’ai promis de te sucer et tu ne me rappelles même pas ma promesse.

— Ah ! si tu crois que c’est facile de choisir quand on couche avec toi !

— C’est que je ne suis pas si putain que tu le penses. Va donc, va au bordel, tourne la négresse les quatre pattes en l’air et choisis ton trou. Elle se fout de toi, la négresse. Mais moi, tant que j’aurai envie de jouir, je saurai ce que je veux.

— Et maintenant ?

— Eh bien… Je te sucerai plus tard.

— Vache que tu es ! Je ne te le demande pas, c’est toi qui me le propose et ensuite… »

Je n’eus pas le temps de finir ma phrase. Teresa venait de me faire entrer en elle selon ses goûts. D’une voix tremblante et chaude, elle se mit à parler :

« Tu l’auras, ma bouche, tu l’auras. Je veux te la donner. C’est moi qui ai envie de me fourrer ta queue dans la bouche, envie de la sucer, envie de la téter et d’avoir la bouche pleine de foutre. Il y a des choses que tu ne veux pas faire mais quand je te dirai : « Pisse ton foutre dans ma bouche ! » tu le feras. Ah ! tu ne me croyais pas aussi excitée que Charlotte et tu vois que je