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Page:Louÿs - Trois filles de leur mère, 1979.djvu/210

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« Ma Charlotte ! un petit peu de ton foutre à toi aussi ! »

Et, jetant sa sœur sur le divan, elle lui fourra les lèvres entre les cuisses.

« Ben vrai ! dit Lili. Quand tu auras tous ces foutres-là dans la bouche, ça finira par faire un gosse ! »

Mais cette fois je fus seul à rire. Teresa qui rentrait et ses deux autres filles étaient beaucoup trop excitées pour changer de visage.

Et ce qu’avait accepté Mauricette fut réellement accompli. Elle-même, debout, se pencha en avant, creusa les reins, ouvrit les fesses et se laissa faire ce que font avant les courses les éleveurs aux taureaux de combat. Je ne sais quelle moutarde poivrée Teresa lui mit dans l’anus, mais Ricette en eut de violentes secousses et, touchant du doigt ce qui la brûlait, se passant l’autre main sur le front, elle gémit :

« Pourquoi m’as-tu fait ça ? maintenant j’ai envie qu’il m’encule !

— Pas de moutarde ! fit Teresa.

— Alors, toi ! ou Charlotte ! un godmiché au moins. Ah ! que j’ai peur de jouir !

— Mais suce-le donc tout de suite ! qu’est-ce que tu attends ? »

Mauricette se précipita et, sur le point de commencer, me dit de sa voix la plus ardente :

« Tu m’enculeras tout de même, dis, cette nuit ? avant de me dépuceler… j’enlèverai la moutarde, tu ne sentiras rien… Ah ! mais c’est du feu qu’elle m’a mis dans le cul ! Ah ! que j’ai envie d’une queue par là !… Qu’est-ce qu’on me fait maintenant ?… Ah ! c’est toi ? »