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Page:Luchet - Le Vicomte de Barjac, Tome I.djvu/103

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leur union. C’étoit à l’amour à ménager des instans sûrs. On peut s’en reposer sur son industrieuse adresse.

Quelques lecteurs peut-être, après ce récit, reprendront une partie de l’estime qu’ils croyoient devoir à cette femme. Quoi ! ne vaut-il pas mieux obéir à son cœur qu’aux préjugés ? Si l’amour jette une femme dans les bras d’un homme peu estimable, qu’importe la manière dont elle y tombe ? Elle est toujours perdue. Mais si c’est un homme délicat, quels droits ne lui donnent pas une franchise si respectable & une renonciation si généreuse aux prérogatives de son sexe !