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Page:Mémoires de Grégoire, ancien évêque de Blois.djvu/54

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savaient lire, le curé d’Embermesnil lui répliqua : « La vertu a sa place naturelle à côté des lumières et de la liberté. »

La sollicitude de Grégoire pour les intérêts politiques ne détournait point son attention d’autres intérêts plus matériels, relatifs, soit à sa province, soit à la France entière. Nous l’avons déjà vu envisager la question de la dotation territoriale du clergé sous l’aspect des progrès agricoles : nous citerons encore, parmi ses travaux législatifs à la Constituante, son opinion pour la suppression de la gabelle, une lettre aux citoyens du département de la Meurthe sur les salines de la Lorraine, et une proposition pour le dessèchement des marais, les défrichemens et les plantations.

Ces objets l’occupèrent toujours beaucoup, même au temps des débats politiques les plus ardens ; en 1793, il publia une dissertation sur l’amélioration de l’agriculture par des établissemens d’économie rurale, et une instruction sur les semailles d’automne, adressée aux citoyens cultivateurs, par ordre de la Convention nationale.

Lorsque l’Assemblée constituante se sépara pour faire place à la législative, les sociétés